Découvrir les Peintres
et choisir une oeuvre..
L'Atelier des Copistes vous propose de trouver en parcourant ces différents courants, styles
et mouvements picturaux la copie dont vous rêvez , votre choix fait, demandez un devis personnalisé en cliquant ici
***
Réalisme , tendance apparue en peinture autour de 1830 (le terme est lancé dans son acception esthétique en 1833), qui délaisse l’idéalisme romantique, tant dans ses genres que dans ses thèmes, en s’opposant notamment à la subjectivité ou à la peinture d’histoire, pour s’intéresser aux scènes et aux mœurs de la vie quotidienne, avec un souci de vérité.
En tant que mouvement, il ne se constitue véritablement qu’entre 1850 et 1870. D’abord introduit par le genre qu’est le paysage, grâce aux peintres de l’école de Barbizon (Théodore Rousseau, Dupré, Diaz, Daubigny), qui annoncent également l’avènement du naturalisme et de l’impressionnisme, le réalisme, à la faveur de bouleversements idéologiques, sociopolitiques et scientifiques, en vient à s’intéresser directement à ce que les sens perçoivent. Il décrète notamment que tout événement, objet, être, chose ou action est digne d’être un sujet pictural, et qu’il doit être rendu de manière véridique.
Appliqué à une œuvre d’art, le terme réaliste a souvent eu une connotation péjorative, mais peu à peu, il s’est imposé comme un style véritable et une esthétique à part entière. Souvent employé pour évoquer des scènes de la vie des gens simples, qu’ils soient de la campagne ou citadins, le terme recouvre également une critique des conditions sociales. Les œuvres des trois principaux artistes français représentatifs du réalisme, Gustave Courbet (l’Après-dîner à Ornans, 1849, Lille, musée des Beaux-Arts), Honoré Daumier et Jean-François Millet, sont à classer dans le réalisme social.
L’ampleur qu’a prise la révolution de 1848 a eu une grande influence sur le mouvement réaliste, qui ne voulait plus peindre l’art pour l’art, mais l’art pour l’homme.
Courbet est l’artiste qui a revendiqué explicitement le terme et la dénomination de « réalisme », lorsqu’en 1855, se voyant écarté de l’Exposition universelle, il a fait construire en face de l’exposition officielle une tente sous laquelle il présentait quarante tableaux et dessins, et à l’entrée de laquelle on pouvait lire la pancarte : « Pavillon du Réalisme ».
Loin de se circonscrire à l’art pictural, le réalisme s’est épanoui également en littérature.
Encyclopédie Microsoft® Encarta® en ligne 2007
http://fr.encarta.msn.com © 1997-2007 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
© 1993-2007 Microsoft Corporation. Tous droits réservé